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Le français, une priorité selon Legault: le ministre responsable interpellé
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Est-ce que la protection du français est plus importante que la santé?
Lors de son discours inaugural à l'Assemblée nationale, mercredi, François Legault a affirmé qu’il souhaite que la proportion d'immigrants économiques parlant français au Québec soit de 100 % d’ici 2026.
Le premier ministre en a fait une question de survie pour le Québec, lors de son allocution livrée au Salon bleu, pour lancer la 43e législature parlementaire.
Pour atteindre cet objectif, M. Legault veut que davantage d'étudiants étrangers s'inscrivent dans les cégeps et les universités francophones.
Il y a de toute évidence un déclin du français, notamment au travail. À Montréal, de moins en moins de travailleurs parlent en français.
«Les indicateurs sont tous au rouge quand on parle du français au Québec. La loi 96, à elle seule, ne règle pas tous les problèmes. Or, elle est le socle sur lequel on peut bâtir tout le reste. […] Il va falloir faire plus. Certes, l’immigration est l’une des clés, mais il n’y a pas que ça : culture, enseignement supérieur, emploi et éducation… Je travaille sur un plan très costaud. […] À Montréal, moins d’une personne sur deux parle français à la maison. Ça prend une grande mobilisation nationale.»
Dans cette entrevue accordée par le ministre, l'animateur Louis Lacroix le questionne également sur les pouvoirs du gouvernement du Québec par rapport à ceux du gouvernement fédéral à propos de l'immigration au pays.
-> Écoutez l'intégralité de l'entretien.
