Le futur chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Fady Dagher, a présenté jeudi matin sa vision des choses devant les dirigeants de l’administration municipale. Est-ce une bonne nomination? Au micro de Paul Arcand, les chroniqueurs Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez donnent leur avis sur la nomination et les méthodes enthousiasmantes de Fady Dagher.
Les membres de la Commission de la sécurité publique et les citoyens ont pu poser des questions à celui qui occupe actuellement le poste de directeur à la police de Longueuil.
Des questions ont notamment été posées quant à la violence de certaines opérations policières et sur les préjugés lors de certaines interpellations.
Fady Dagher a répété que les policiers sont de plus en plus sensibles aux différentes réalités des citoyens, mais qu'il y a place à amélioration. Il a donné l'exemple de la formation en désescalade auprès des personnes en crise.
«Absolument, je pense que c’est un bon choix. Il croit aux bienfaits de la répression, mais aussi à ceux de la police communautaire. Il a deux projets phares : RÉSO (Réseau d’entraide sociale et organisationnel) et Immersion (qui consiste en un stage permettant aux policiers de vivre une expérience d’apprentissage). 70 % des appels sont de nature sociale et non criminelle.»
«Je suis une fan de Fady Dagher. Ce type a réfléchi en dehors de la boîte. Il a aussi 25 ans d’expérience au SPVL. Ça fait 15 ans qu’il tente d’implanter une nouvelle approche dans le milieu de la police. Il a déclaré que le policier n’est pas un travailleur social, mais il doit être un acteur social. J’adore ça.»
-> Au micro de Luc Ferrandez, écoutez aussi l'analyse d'Anie Samson, ancienne responsable de la sécurité publique et celle d'André Gélinas, ancien policier du SPVM.
-> Écoutez également le chroniqueur Patrick Lagacé qui parle de la nomination de cet ancien du SPVM... qui est allé au Service de police de la Ville de Longueuil, pour revenir finalement à au corps policier montréalais.