Sept personnes sur dix qui ont un faible revenu dans le Grand Montréal occupent un logement qui monopolise plus de 30 pour cent de celui-ci.
Pour 20 pour cent d'entre eux, les frais de logement accaparent plus de 80 pour cent de leur revenu.
Ces données proviennent d’un rapport publié par la Fondation du Grand Montréal et Centraide.
Le président-directeur général, Karel Mayrand, déplore que le logement abordable ne soit pas considéré de la même façon que d'autres investissements gouvernementaux.
«C'est une étude menée conjointement avec Centraide et l'Institut du Québec. L'idée est d'avoir des informations de base pour comprendre la crise actuelle. Ensuite, on veut mobiliser des acteurs publics et privés du milieu sur les problèmes du logement. Actuellement, les logements inabordables ou insalubres ont un impact sur la santé des ménages. Le problème de logement met en péril des droits humains. »