Les retards sur les circuits de la Société de Transport de Montréal atteignent maintenant près du quart des déplacements en autobus.
La situation est pire que durant les mois précédents. Par exemple, 80% des circuits étaient ponctuels en août.
Marie-Claude Léonard, directrice générale de la Société de transport de Montréal, estime que la STM n'est pas capable de planifier face au nombre croissant d'imprévus sur ses circuits.
«On analyse année par année, ligne par ligne, toutes les situations pour donner du temps de battement de plus, pour avoir le plus de chauffeurs ponctuels possible. On travaille aussi avec les municipalités pour mieux anticiper les travaux et éviter le plus possible de détours, mais il y a quand même des imprévus rencontrés.»
Sur le même sujet traité à Puisqu’il faut se lever, il était aussi question de l’explosion des prix de construction des garages pour les autobus.
La satisfaction des usagers est un autre thème.
Lors de la Commission Normandeau-Ferrandez, Nathalie Normandeau ne mâche pas ses mots à l'égard de la STM.
«La STM a perdu le contrôle sur le coût de la construction de son garage de Bellechasse. Elle a aussi perdu le contrôle quant à la satisfaction des usagers concernant le service des autobus. Comment pourrait-il en être autrement?»
L’animatrice donne des chiffres à propos de la construction des garages.
«On est passé d’un coût de 254 millions à 370 millions de dollars. On révise à nouveau. Un coût qui pourrait s’établir à 584 millions. Il se pourrait qu’à la fin de l'exercice, peut-être que le coût atteigne les 600 millions. Ça va coûter plus cher de construire un garage de 300 autobus que le Centre Vidéotron qui loge 18 000 sièges. Faut le faire !»