Pierre-Yves McSween, chroniqueur économique réagissait, jeudi matin, à un article de La Presse rapportant une étude comparative des activités des épiciers.
Cette étude tentait de faire la lumière sur la question: Est-ce que les grandes chaînes ont profité de l'inflation pour se remplir les poches?
« Avant de s’indigner, tentons de prendre un pas de recul et de réfléchir sur ce que l’on propose comme information et comme comparaison », résumait-il avant d'y aller de ses explications au micro de Paul Arcand.
« Dans des états financiers, il y a plus que le prix des carottes, il y a plus que le prix des patates. »
« Il y a aussi le décor que je veux me payer, la viande bio que je veux avoir dans le comptoir et la dégustation sur le coin et mon programme de points, ma petite liqueur spéciale et mon produit de pharmacie. Tu as un épicier qui a des produits de pharmacie et l'autre qui n'en a pas. C'est dur à comparer. Ne sautons pas aux conclusions. »