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Le CH s'incline: «Ça manquait vraiment de conviction» -Mario Langlois
Pas de réussite lors de trois avantages numériques et un tir de pénalité. Dans un match avec un but d’écart jusqu’au traditionnel but dans un filet désert, ça pardonne rarement.
Pour le tir de pénalité, ce n’est que la responsabilité d’un joueur – ici, Mike Hoffman – et il décide de sa stratégie en une ou deux secondes. Les supériorités numériques, c’est une autre histoire… Depuis le début de la saison, le Tricolore revendique un but en 21 avantages numériques.
Lors de certains d’entre eux, mardi, les joueurs des Canadiens ont tenté un nombre considérable de passes avant de diriger un tir vers le filet adverse. Quoique, selon Martin St-Louis, moins que samedi soir contre Dallas.
« Contre Dallas, on a passé 7, 8 ou 9 fois sans générer de tir. Si tu dois passer une dizaine de fois avant de prendre un tir, ce n’est probablement pas la bonne stratégie. Pour moi, un bon jeu de puissance, c’est deux ou trois passes et un tir. Puis, récupérer la rondelle. Et recommencer. Ça n’a pas besoin d’être joli, mais il faut que tu envoies des rondelles au filet. Il peut y avoir un bâton brisé. Ça fait mal, bloquer des tirs… »
Par ailleurs, les hommes de St-Louis ont fait beaucoup de dentelle contre le Wild. À part Brendan Gallagher et Josh Anderson, les chandails rouges ne se bousculaient guère devant le filet de Marc-André Fleury.
« Tu ne peux pas qu’essayer de marquer des buts parfaits : trois, quatre passes et un filet désert. Beaucoup de buts sont marqués dans l’enclave, près du gardien », a noté l’entraîneur des Canadiens.
Le vétéran défenseur David Savard a bien résumé l'essence des propos de son entraîneur.
« On a créé plus de chances en troisième période. On a mis plus de pression sur eux. Plus de revirements... Il faut juste trouver le moyen d'avoir un peu plus de «garbage» (vidanges). Des buts qui sont moins beaux, un peu... »
