Plusieurs coéquipiers de Carey Price et même des joueurs d’autres générations du Tricolore ont commencé le point de presse offert, lundi, par le gardien.
L’un de ses plus anciens collègues et ami, Brendan Gallagher, n’a pas manqué de l’encenser.
« Ça fait bizarre de ne plus le voir ici. Il a été le visage de cette organisation pendant si longtemps. Mais j’ai été assez privilégié de passer toutes ces années avec lui. Il m’a bien fait paraître très, très souvent. Je ne lui ai jamais dit en personne, mais je lui en dois une ou deux… »
Gallagher se souvient particulièrement de deux séries éliminatoires qui ont nécessité sept matchs.
« Je me souviens contre Boston et Toronto. Mes meilleurs souvenirs sont peut-être avant le match. Je me souviens que j’étais nerveux. J’avais la tête basse dans le vestiaire. Et j’ai levé les yeux et il était là aussi calme qu’il était possible de l’être. La confiance qu’il nous inspirait pour gagner des matchs… »
Pour Benoît Brunet, ce que vit Price n’est pas sans rappeler ce qu’il a lui-même vécu en fin de carrière.
« Le côté émotif, c’est tout ce qu’il vit présentement. Je l’ai vécu un peu. Quand il a commencé à parler de la clinique, que tu ne te sens pas à part entière du club quand tu es blessé. Ce dont tu t’ennuies le plus comme joueur, oui, c’est le hockey, mais aussi les soupers, les boys, le vestiaire…
« Quand tu es chez vous et que tu te demandes ce qu’il va se passer. Je reviens, je ne reviens pas… Je sais exactement comment il se sent. Je n’ai pas eu sa carrière, je n’ai pas eu sa prestance, je n’ai pas eu son aura, mais j’ai vécu des blessures qui m’ont fait mal, qui ont fait mal à ma carrière. »