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En dépit du rejet du plan de la Fonderie Horne

«Personne ne souhaite la fermeture de la fonderie» -Diane Dallaire

«Personne ne souhaite la fermeture de la fonderie» -Diane Dallaire
Image / Facebook Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda
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Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda, rejette le plan de réduction d’émissions d’arsenic proposé par la Fonderie Horne.

Cette dernière croit que le plan en question ne va pas assez loin et ne va pas assez vite, contrairement au gouvernement réélu de François Legault.

La Fonderie Horne s’est engagée à réduire ses émissions à 15 nanogrammes par mètre/cube, soit bien plus que la norme québécoise qui est de 3 nanogrammes. 

Une centaine de citoyens se sont présentés à une séance d’information organisée mardi soir par le ministère de l’Environnement. Au micro de l’animateur Patrick Lagacé, Diane Dallaire précise sa position.

« Depuis le début, notre position est claire : le plan de réduction des émissions doit atteindre la norme pour l’ensemble des métaux. Là, le plan proposé fait état que dans 5 ans, on aura atteint 15 nanogrammes. Même si c’est une nette amélioration, un pas dans la bonne direction, ça ne passe pas. »

La ville de Rouyn-Noranda a déposé un mémoire sur le sujet après avoir consulté des citoyens, des employés de la fonderie et d’autres intervenants. Que veut-elle, en définitive?

« Nous, ce qu’on demande, c’est un plan plus ambitieux, en accéléré (…) On parle de la qualité de l’air, mais la qualité des sols, la qualité de l’eau et, veut, veut pas, la qualité de vie. »

Et il y a un aspect sur lequel la mairesse n’est pas d’accord avec la position du premier ministre François Legault.

« En fait, le premier ministre a dit que ce sera aux citoyens de décider – de la survie de la fonderie -, mais c’est clair, net et précis, et on le redit dans notre mémoire : ce n’est pas aux citoyens de décider des règles qui pourraient être fixées. C’est vraiment la responsabilité du gouvernement. »

La mairesse tient toutefois à préciser un point capital, peu importe la position campée par les intervenants.

« Personne ne souhaite la fermeture de la fonderie. Et ça, il faut l’entendre, aussi. Tout le monde est conscient… On a des chercheurs. On est une ville d’innovation, On est convaincus que des solutions peuvent être apportées pour que ça aille plus vite que ça. Je n’ai pas entendu personne ici dire souhaiter la fermeture de la fonderie. »

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