La crise dans les urgences se poursuit : la semaine dernière, le taux d'occupation atteignait 121 % au Québec.
Des ambulances ont été détournées durant la nuit de lundi de l'urgence de l'Hôpital du Suroît, à Salaberry-de-Valleyfield, où le taux d'occupation s'élevait à 203 %.
La pénurie de main-d'œuvre reste au cœur du problème.
En entrevue avec Paul Arcand mardi matin, l’inhalothérapeuthe aux urgences de l’Hôpital du Suroît et présidente du Syndicat des professionnelles en soins de Montérégie-Ouest, Mélanie Gignac, a mené une charge à fond de train contre les agences privées :
« On manque de personnel. Le problème est de plus en plus criant. Notre problème, ce sont les agences privées. Même si vous me dites qu’il existe des infirmières partout au Québec, je le comprends, mais elles ne pas travaillent le soir, la nuit et les fins de semaine. »
Après un été difficile, le personnel du réseau de la santé espérait un répit en début d'automne, mais en vain.