L'auteur présumé d'un féminicide à Saint-Bernard-de-Beauce a été formellement accusé vendredi du meurtre de Karine Bélanger.
Keven Deblois, 24 ans, doit aussi répondre à des chefs d'outrage à un cadavre, d'incendie criminel et de vol de voiture.
Le corps de la victime de 36 ans, originaire de Québec, a été découvert le 25 septembre sur la banquette d'une camionnette calcinée.
Deblois, qui cumule plusieurs antécédents judiciaires en matière de voies de fait graves et de trafic de drogues, reste détenu jusqu'à son prochain passage devant le tribunal le 8 décembre.
Selon Radio-Canada, il profitait d'une liberté conditionnelle avant son arrestation. Le suspect, qui avait été libéré d’un établissement provincial sous condition, vivait en maison de transition.
Des proches de la victime se demandent pour quelles raisons Keven Deblois a-t-il été libéré.
« Il n'y a pas assez de places dans les prisons pour tous les crminels. Ce problème est exacerbé par une réalité qui touche les prisons et les centre correctionnels, soit la pénurie de personnel. On manque d'agents de la paix. Ainsi, il y a une pression pour sortir les détenus. On accorde des chances à répétition. C'est ici que j'ai un grief. On ne peut pas [accorder de chances] à des individus irrécupérables comme Keven Deblois. Il est extrêmement violent. Il avait déjà démontré qu'il n'était pas digne de confiance. »
-> Écoutez l'auteur et journaliste Yves Thériault, qui parle avec l’animateur du 98.5, Paul Arcand, du manque de places dans les prisons et de la pénurie de personnel.
-> Écoutez aussi le journaliste de Cogeco Nouvelles, qui apporte plusieurs détails sur l'arrestation de Keven Deblois.