Une manifestation se tiendra à 18 heures, jeudi soir à l'Université McGill pour protester contre les propos controversés d'un chargé de cours qui, sur Twitter, a fait l'éloge de la mort des femmes en Iran où la répression brutale a fait près d'une centaine de morts.
L'Université McGill n'a toujours pas sanctionné Soroosh Shahriari pour avoir publié de tels propos.
Nimâ Machouf, qui est militante féministe d'origine iranienne et membre de l'Association des femmes iraniennes de Montréal, a réagi au micro de Paul Arcand, tout comme les commissaires de l'émission matinale au 98.5, Nathalie Normandeau et Luc Ferrandez.
Écoutez l'entrevue intégrale et la chronique de la Commission Normandeau-Ferrandez.
« C'est des mots qui sont clairement en train de non seulement favoriser le fait que le gouvernement iranien est en train d'attaquer brutalement les manifestants ans les rues, mais aussi il s'en réjouit, il est content. »
« Ce type-là devrait être foutu à la porte sans ménagement aucun. C'est honteux pour l'université. »
« Même si l'université ne le fout pas à la porte, elle peut juste le suspendre en attendant l'enquête. Pourquoi pas? Tu le suspens sans salaire en attendant l'enquête. Tu ne seras pas poursuivi pour ça! C'est quoi la peur qui les empêche de faire ça? »