Après la victoire éclatante de la Coalition avenir Québec (CAQ) lors des élections provinciales, lundi, le chef du gouvernement, François Legault doit former un nouveau Conseil des ministres. À l’émission Sans réserve, écoutez les analyses de John Parisella, chef de cabinet de l’ancien premier ministre libéral Robert Bourassa, et de Philippe Léger, chroniqueur politique du 98.5.
Lundi soir, la CAQ a obtenu une second mandat majoritaire consécutif avec 41 % des voix, ce qui correspond à 90 députés sur 125 à l’Assemblée nationale.
« Il y aura des changements, c’est certain. D’abord, la CAQ a 12 députés de plus que la dernière fois. L’opposition est diminuée en termes de nombre de députés. En plus, des candidats vedettes ont été recrutés. Certains ont espoir qu’ils soient dans le Conseil des ministres. Quelques personnes vont vraisemblablement subir une [destitution]. Ça va prendre énormément de doigté de la part de M. Legault. »
Quant à Philippe Léger, il croit que le chef de la CAQ devra « ménager les susceptibilités des députés qui sont là depuis longtemps ».
« Des rumeurs veulent que Jean-François Roberge, Nathalie Roy et Benoit Charrette n’obtiennent pas de ministère. Ce serait un jeu dangereux pour M. Legault, car ces personnes lui ont donné confiance au début du parti. Chose certaine, les prochaines nominations auront certainement un impact sur la relève pour la chefferie de la CAQ. »
En 1989, Bourassa avait 50 % des suffrages et 92 sièges.
Le dévoilement du Conseil des ministres devrait avoir lieu dans la semaine du 16 octobre.