Samedi, la Coalition pour l'histoire dévoilait une dizaine de recommandations pour remédier aux lacunes en histoire chez les jeunes. D’après elle, la formation obligatoire que suivent les étudiants jusqu’au secondaire ne serait pas suffisante et aurait de grandes conséquences sur la suite de leur parcours. Au micro d’Élisabeth Crête, Gilles Laporte, le co-porte-parole de la coalition dévoile l’ampleur de la situation.
« Les lacunes commencent à paraître. On parle d’éléments aussi bêtes que de pouvoir situer le Québec sur une carte. Même, dire que René Lévesque a été premier ministre du Québec et qu'il souhaitait la souveraineté, c'est trop leur demander.»
Le co-porte-parole souligne que ce sont ensuite ces mêmes jeunes qui doivent se présenter aux urnes pour voter ou signer un bail, sans nécessairement bien connaître leurs droits. Il ajoute qu'actuellement, il n'existe aucun cours au cégep qui apprend aux jeunes à devenir Québécois.
«C'est ce à quoi on veut remédier en offrant un cours à la formation générale, entre littérature et philosophie. Nous trouvons normal que les jeunes soient initiés à la société québécoise depuis 50 ans environ.»