François Legault a été accueilli, à Rouyn-Noranda, par des manifestants qui réclament le respect pur et simple des normes environnementales, par la Fonderie Horne.
Le chef de la CAQ affirme que ce sera à la population de décider quelle norme sera acceptable. Il n'écarte d'ailleurs pas un référendum sur la fermeture ou non de la controversée fonderie qui émet 30 fois plus d'arsenic dans l'air que la norme québécoise.
François Legault veut éviter une fermeture de l'usine, qui emploie 650 personnes dans la région.
Mais l'entreprise prétend qu'il n'est techniquement pas possible d'abaisser les émissions à la norme québécoise de trois nanogrammes par mètre cube.
Après une rencontre avec la mairesse de cette ville de l'Abitibi ce matin, M. Legault a dit que ce sera aux élus de la région, qui représentent ces citoyens, de décider de la forme de la consultation.
Des manifestants de la région, dont l'urgentologue Frédéric Bonin déplore cependant que le premier ministre sortant cherche ainsi à se soustraire de ses obligations.
Écoutez le médecin aborder avec Patrick Lagacé l'avis selon lequel l'air de Rouyn-Noranda n'est pas sécuritaire.