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Discours à la nation russe

«Poutine ne s’affaiblit pas seulement à l’intérieur»

«Poutine ne s’affaiblit pas seulement à l’intérieur»
Le président de la Russie, Vladimir Poutine, lors de son discours. / PHOTO : AP / SERVICES DE PRESSE DE LA PRÉSIDENCE RUSSE
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Vladimir Poutine a ordonné la mobilisation de 300 000 réservistes en Russie et a menacé l'Occident, créant une nouvelle étape dans la guerre en Ukraine. 

Dans une allocution télévisée diffusée mercredi matin, le président russe a affirmé que cette décision était à la hauteur de la menace à laquelle la Russie fait face. 

Dans une entrevue accordée à l’animateur Paul Arcand, mercredi matin, l'ancien chef de mission militaire de la délégation française auprès des Nations unies, Dominique Trinquant, commente ce besoin de soldats dans l'armée russes.

« La Russie est en difficulté pour récupérer des hommes. 30 000 soldats ont été perdus sur le terrain. Moscou a fait appel à du volontariat dans les fédérations, mais ceci ne produit pas d’effet. Donc, Poutine a besoin de renforcer le dispositif. Les nationalistes russes demandent depuis longtemps la mobilisation générale, mais Poutine ne veut pas aller jusque-là, ayant peut qu’il y ait un choc dans la population. Il appelle donc les réservistes. Le discours de Vladimir Poutine s’adressait d’abord aux Russes, qui ont besoin de savoir qu’ils ont un chef qui prend des mesures. Ensuite, il s’est bien gardé de parler directement de l’arme nucléaire. Il agite encore la peur. »

M. Trinquant affirme aussi que le président russe tentait, par son allocution, de répondre à des pressions internes. 

« À l’intérieur de la Russie, il est contesté. Les sondages qui sont à peu près crédibles sur la Russie disent que 25 % des gens sont contre la guerre, 25 % pour la guerre à outrance et 50 % qui attendent. Il ne s’affaiblit pas seulement à l’intérieur. La réunion de Samarcande (en Ouzbékistan) la semaine dernière, a démontré qu’à l’extérieur de la Russie, il a assez peu de soutien. On verra ce qui se passera à l’assemblée générale des Nations unies aujourd’hui… »

Lors d’un sommet de 15 chefs d'État qu’il considère « amis », le président russe a tenté d’obtenir du soutien de la part avec de ceux-ci. Or, il s'est trouvé sous pression par ses alliés et partenaires, dont la Chine, l’Inde et la Turquie.

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