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Les Conservateurs demandent la démission d'Alain Rayes
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Les conservateurs du Canada partent en guerre contre le député Alain Rayes au lendemain de l'annonce de son départ du parti pour siéger comme indépendant à la suite de l'élection du nouveau chef Pierre Poilièvre.
Un texto a été envoyé aujourd'hui aux membres de sa circonscription de Richmond-Arthabaska, tout comme à ses enfants, son épouse, ses parents et des amis, pour les inciter à appeler à son bureau et faire pression afin qu'il démissionne.
En colère et émotif, Alain Rayes a vivement réagi vivement sur les ondes de Cogeco à Québec soutenant que cette réaction du clan de Pierre Poilievre est la preuve irréfutable que cette façon de faire de la politique ne représente pas ses valeurs. Il décrit aussi le fait que ses employés actuellement ne peuvent pas répondre aux besoins de ses concitoyens, car ils ne font que recevoir des appels téléphoniques.
Patrick Lagacé a d'ailleurs commenté le tout d'entrée de jeu mercredi à son émission.
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Poilievre : «Les coups en bas de la ceinture... la brutalité» -Patrick Lagacé
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«Son équipe a incité les membres du Parti conservateur dans le comté d’Alain Rayes à appeler son bureau de comté pour lui demander de démissionner. Des militants ont reçu un texto avec le numéro de téléphone du bureau de Rayes… Quand je vous disais que Poilievre est un pitbull… La ligne est mince entre s’exprimer et inciter des milliers de personnes, potentiellement, à bloquer les lignes d’un bureau de député pour le punir. Mais c’est le style Poilievre, et c’est le style qui est apprécié par beaucoup de personnes qui l’admirent: les coups en bas de la ceinture, l’acharnement, la brutalité pour la brutalité.»
Soulignant que les citoyens de sa circonscription ont souvent besoin des services de son bureau de circonscription pour résoudre des problèmes liés aux passeports, à des enjeux ou pour des événements, Alain Rayes a aussi dénoncé au micro de Patrick Lagacé que son équipe ne peut plus répondre à toutes ses demandes à cause de cette attaque d'intimidation mesquine et brutale.
«On est clairement dans une politique à la Trump... si tu ne penses pas comme nous, on va te tasser! Je reçois des messages de soutien de partout et de toutes les formations politiques, mais je ne vois pas de messages des conservateurs.»
On l'écoute...
