Boucar Diouf porte plusieurs chapeaux: biologiste, humoriste, animateur de radio, de télévision et auteur.
À l'entendre, mercredi matin au micro de Paul Arcand pour la promotion de sa nouvelle oeuvre Ce que la vie doit à la mort : quand la matriarche de famille tire sa révérence, il faut absolument lui ajouter le titre de philosophe.
Le grand choc du décès de sa mère
Les opinions de Boucar font réfléchir - que ce soit sur la place des aînés dans notre société ou sur la controverse autour de l'immigration -, mais surtout elles nous font revenir à l'essentiel tout en faisant du bien à l'âme.
« J’espère que mes petits-enfants diront : mon grand-père disait toujours », blague-t-il en faisant référence à ce qu'il fait lui-même en continuant d'idéaliser et de citer le sien.
« Quand on a envie de dire ça, c'est parce qu'on avait eu une relation avec la personne. J'espère laisser des traces suffisamment intéressantes pour que mes petits enfants n'aient pas honte de les exhiber. »
« Les déclarations successives de M. Legault, je ne sais pas comment les interpréter honnêtement. C'est une tristesse parce que je ne pense pas que M. Legault soit quelqu’un de méchant. Je ne le crois pas une minute. »
« L’intégration, ce n’est pas juste une affaire de langue (...) On ne peut pas forcer quelqu’un à s'intégrer. L'intégration, la première démarche, ça nait dans l’amour et le désir de découvrir l'autre, de partager et de prendre la main et ça c'est souvent dans la complicité et l'amour que ça nait. Pas dans la parole qui divise. Pour moi, un chef d'État visionnaire, c'est quelqu'un qui rapièce le tissu social. »