Une information soutenant qu'une candidate du Parti québécois avait participé à une vidéo pornographique a été coulée à un journal local de Laval qui l'a ensuite publiée. La question du respect de la vie privée des candidats a donc été mise à l'avant-scène de la campagne électorale ce vendredi.
En entretien avec Patrick Lagacé, la chroniqueuse Maude Goyer et l'ensemble de l'équipe ont émis de sérieux doutes quant à l'intérêt public de cette nouvelle.
Ils ont surtout remis en question le choix de publier l'article qui provenait d'une information qui voulait fort probablement nuire à la candidate, alors qu'elle n'a commis aucun crime et qu'il s'agit d'un événement personnel de sa vie privée qui n'a rien à voir avec sa candidature.
Soutenant que la publication de cet article était tout simplement dégueulasse, MC Gilles, tout comme Patrick, ne se sont pas cachés pour souligner que cet article: «très bon pour les cliques»... était tout simplement un torchon.
La candidate, lorsqu'elle a participé à ce vidéo, qui n'a rien d'illégal, faut-il le rappeler, l'a fait en portant un masque en tentant de cacher son identité. Elle a aussi demandé plus tard à ce que le vidéo soit retiré de la plateforme, car elle voulait éviter que le tout soit justement rendu public.
Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre-Plamondon a, de son côté, défendu sa candidate de Laval-des-Rapides, Andréanne Fiola, qui a dû admettre qu'elle avait participé à un film pornographique hébergé sur le site Pornhub, après que le tout ait été coulé dans le journal local.
En conférence de presse à Montréal, le chef péquiste a dit qu'il serait injuste de réduire sa candidature à un seul élément de son passé.