Jeudi soir aux Amateurs de sports, Mario Langlois a lu une lettre avec émotions pour le gardien de but Carey Price, alors que celui-ci avait publié une photo avec une plume et un chapeau de cowboy sur ses médias sociaux.
Selon l’animateur, le portier aura connu une brillante carrière, mais un morceau manque à sa collection de trophées et de médailles.
«Tu as été un excellent gardien de but. De l’avis de tous ceux qui m’ont parlé de toi et j’ai parlé de toi en ondes et en dehors des ondes, tous m’ont dit que tu as été un grand leader, un grand coéquipier au service de son équipe. Selon ces gens-là, tu as toujours été fier de porter le chandail Bleu-Blanc-Rouge. [...] Tu as toujours voulu être un Canadien de Montréal, que ça définissait qui tu étais. Tu auras été l’homme d’un seul club. Une denrée de plus en plus rare aujourd’hui. L’homme d’une seule équipe et ta plus grande déception aura été de ne pas pouvoir apporter la coupe Stanley à Montréal.»
Mario Langlois a quelques souvenirs marquants de Carey Price. Il est notamment question d’une ovation frappante des partisans passionnés du Centre Bell.
Un autre moment mémorable est l’élimination des Golden Knights de Las Vegas lors d'une soirée de la Saint-Jean-Baptiste pour se qualifier en finale de championnat. Selon lui, sans Carey Price, Montréal n’aurait pas vécu la course vers la finale de la coupe Stanley.
L’animateur conclut ainsi sa lettre.
«Pour tout ça, je te dis merci. Je te souhaite du bonheur et surtout de la santé, que tu puisses être un papa normal avec tes belles petites filles et ta conjointe. Être gardien de but pour le Canadien de Montréal est la job la plus exigeante dans le hockey, à mon humble avis. Parlez-en à ceux qui ont passé par là. Pas seulement ceux qui ont porté la coupe au bout de leurs bras, mais ceux qui ont vraiment passé par là, qui se sont assis dans cette chaise-là, qui ont porté les jambières pour le Bleu-Blanc-Rouge. Parlez-en à Patrick, à Ken Dryden. Être gardien du Canadien, ce n’est pas juste d’arrêter des rondelles. C’est de porter des espoirs de tout un peuple. Bonne retraite, Carey!»