La mission Artemis 1, qui devait s'exécuter lundi dernier, devrait finalement décoller samedi. La fusée aura pour objectif de faire un aller-retour autour de la lune afin de s’assurer que le trajet est sécuritaire pour des Astronautes.
Au micro d’Élisabeth Crête, l’astrophysicien Robert Lamontagne précise les détails de cette mission et des pépins qui ont retardé le lancement.
« Lundi, il y avait la météo qui était un peu incertaine, mais aussi quelques pépins techniques qui sont survenus, notamment une fuite de liquide refroidissant et un capteur ou une valve qui semblait être coincée.»
Le spécialiste souligne que des orages électriques et des vents violents sont des éléments qui pourraient retarder le lancement à nouveau. Comme il s'agit d'un lancement test, M. Lamontagne affirme qu'il est important d'y procéder dans des conditions optimales.
«On a corrigé les pépins et là on est prêts au lancement. On a des fenêtres de lancement d’environ 2h, car la lune doit être à la bonne position dans le ciel pour être en mesure de l’atteindre».
L'astrophysicien rappelle que les missions Artemis ont deux objectifs finaux majeurs. D'une part, il s'agirait d'établir une présence humaine permanente sur la Lune. D'autre part, ces missions visent à mettre en place une présence en orbite autour de la Lune par le biais d'une station spatiale.