Lors de sa revue de presse, vendredi, l’animateur Paul Arcand traite notamment de l’ambiance toxique qui s’est déjà installée dans la campagne électorale au Québec et de l'approche du chef conservateur Éric Duhaime.
«Je vais mettre tous les propos délirants des candidats qu’on retrouve dans leur passé sur les réseaux sociaux. Un compare par exemple le régime du Québec à la Corée du Nord ou encore à la Russie. Des gens étranges se retrouvent dans tous les partis, en particulier chez les conservateurs. Actuellement, il y a un enjeu à propos du climat politique, de la violence verbale sur les réseaux sociaux. C’est le cas pour la députée Marwah Rizqy. […] Celle-ci a dit jeudi qu’Éric Duhaime canalise la haine et qu'il en est responsable.
«La grogne existe, la pandémie est venue accentuer ce mouvement de colère, mais il y a une limite à ne pas franchir... J’ai compris l’approche de Duhaime, c'est la méthode Trump. […] Il ne dénonce jamais avec conviction la violence et les menaces. En plus, il joue juste sur la ligne. [...] Demain matin, si Duhaime tenait des propos responsables, s'il dénonçait fermement [ce climat de violence], il perdrait des plumes et il passerait pour un traitre. C'est pour ça qu'il ne le fera jamais.»
Selon Paul Arcand, Duhaime tente de se donner une image de chef [du Parti conservateur du Québec] tout en soufflant sur les braises.
Le Parti républicain
Le président Joe Biden a livré un long discours de 24 minutes, jeudi, dans lequel il a affirmé notamment que Donald Trump a pris le contrôle du Parti républicain. Il a précisé que tous les républicains ne sont pas des trumpistes, des gens dangereux pour la démocratie. Il a ajouté que l’extrémisme est une menace à la fondation de la république américaine.
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