Lors de sa revue de presse du 26 août, l’animateur Paul Arcand s’est exprimé au sujet de la crise qui règne à Montréal depuis les deux meurtres survenus en 30 minutes.
Selon l’animateur, plusieurs questions se posent et des réponses doivent être données.
«Là, il y a une espèce de pression pour trouver des réponses et la mairesse de Montréal nous dit être en train de préparer un plan avec Québec. Sauf que, depuis le début de la semaine, on se retrouve dans un contexte où «Qui dit vrai et qui joue avec les chiffres?».
Arcand mentionne que le président de la Fraternité des policiers et des policières de Montréal, Yves Francoeur, a dit que ce n’est pas vrai qu’il y aura 250 policiers, en raison des retraites, de ceux qui ont décidé de changer de territoire et ceux qui quittent pour différentes raisons.
Par ailleurs, la directrice générale par intérim du SPVM, Sophie Roy, a validé les chiffres à notre antenne.
«Soyons francs. Est-ce que ce que le cabinet de la mairesse nous a dit ne tenait pas la route? [...] Là maintenant, des doutes semblent-ils, rapportés par La Presse et TVA, des doutes qui émanent de Québec sur la gestion des montants versés par le gouvernement à la ville pour les opérations spécifiques contre la hausse de la violence, la flambée de la criminalité, des histoires de coups de feu.»
«C’est quoi le plan de match au bureau de Mme Plante? [...] Cette violence existe depuis plusieurs mois. [...] On a à faire avec du crime désorganisé. Il n’y a pas de structure, c’est complètement flou. Il n’y a pas de véritable leadership et c’est ça qui est compliqué. [...] Il faut un financement récurrent. [...] Les policiers ont besoin de sentir que la ville, la politique, les citoyens… que le climat anti-police qui a pris de l’ampleur, il faudrait peut-être passer à un autre appel.»
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