Le Centre de services scolaire de Montréal a décidé de «fermer des classes» en raison de la pénurie d’enseignants. Certains élèves devront donc changer de groupe, ce qui augmentera le nombre d’enfants par classe.
Catherine Beauvais-St-Pierre, la présidente de l’Alliance des professeures et des professeurs de Montréal, a discuté de la situation avec Paul Arcand jeudi matin.
Selon elle, la «fermeture de classes» ajoutera des problèmes sur les bras déjà trop pleins des enseignants.
«Il va falloir considérer que l'école montréalaise a encore plus besoin d’amour que l’école en général.»
La présidente de l’Alliance des professeures et des professeurs de Montréal explique que l'école montréalaise a des enjeux différents. Les enseignants doivent s'adapter aux étudiants issus de milieux défavorisés, aux enfants allophones, aux vieux bâtiments, etc.
«L'école montréalaise comprend de beaux défis, mais on n’a ni les outils ni les ressources humaines pour les surmonter. Nos élèves et nos enseignants paient pour les solutions qu’on finit par trouver.»
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