La Fonderie Horne de Rouyn-Noranda ne sait tout simplement pas comment atteindre la norme québécoise de trois nanogrammes par mètre cube de particule d'arsenic dans l'air.
C'est du moins ce qu'a affirmé Alexis Ségal, le directeur des affaires corporatives de Glencore Canada, à Paul Arcand vendredi matin.
Même si l'entreprise a dévoilé jeudi un plan de 500 millions de dollars pour abaisser ses émissions de 100 à 15 ng/m3 d'ici 2027, l'entreprise ne voit pas comment elle pourra aller en dessous de ce seuil.
«Nous, on ne sait pas comment atteindre le trois ng/m3, ce qu'on sait, c'est qu'il faut investir un demi-milliard dans cette usine-là pour réussir à descendre à 15. C'est un investissement extrêmement ambitieux qui requiert beaucoup d'innovation et de nouvelles technologies qui ont été développées à Rouyn-Noranda et qui requiert l'installation du plus gros épurateur du Québec.»
Rappelons que de son côté, le premier ministre François Legault affirmait jeudi que son gouvernement n'a pas abandonné l'objectif de réduire les émissions d'arsenic de la Fonderie Horne au niveau de la norme québécoise.
M. Legault a dit y voir un bon départ et a rappelé que la prochaine étape sera de consulter la population.