Paul Arcand lançait sa revue de presse du mardi 16 août avec le « déficit de crédibilité en environnement » des Caquistes, « une autre démonstration » qui se confirmait avec les quelques chiffres avancés par l'animateur pour résumer la problématique de la Fonderie Horne à Rouyn-Noranda.
« La norme d'arsenic, c'est trois. On a permis jusqu'à 100 fois plus (d'arsenic), on ramène ça à 15 dans cinq ans et trois, on ne sait pas quand », résumait-il en ajoutant: « il y a quelque chose d'indécent là-dedans et si la CAQ tente de faire passer cela pour une bonne nouvelle, moi, je ne trouve pas ».
Dans d'autres dossiers, il revenait sur l'espèce de « cercle vicieux » de l'économie québécoise quand il est question de baisses d'impôt en temps de pénurie de main d'oeuvre en santé et en éducation.
Il a aussi été question de nos étudiants frappés de plein fouet par la pandémie et des conséquences dans nos écoles.
« Un syndicat de profs au niveau collégial affirme que la formation des étudiants qui se pointent au Cégep cette année est en deçà du niveau auquel on doit s'attendre. Là, on met ça sur le dos de la pandémie », relatait Paul Arcand.
« Beaucoup ont passé leur cours et ont dû s'ajuster à des exigences moins fortes: nivellement par le bas, pas eu le droit à l'enseignement, il y a du stress, de l'anxiété, on a un peu tourné le coin rond. Le syndicat dit: On sent une baisse de qualité chez les étudiants. Je n'ai pas de réponses, je vous lance ça, vous êtes parents. Est-ce que la pandémie fait en sorte que les étudiants arrivent moins prêts? »