Aux États-Unis et en Europe, un vaccin contre la maladie de Lyme est actuellement en phase d'essais cliniques.
En entrevue avec Marie-Claude Lavallée, le microbiologiste Amir Khadir explique que le vaccin a passé les deux premières phases de test, ce qui signifie que les effets secondaires sont prévisibles et tolérables.
«Nous sommes maintenant dans la phase clinique, donc de le tester dans la population générale pour comparer ceux qui ont reçu une dose et ceux qui n’ont pas été vaccinés.»
Pour mener à bien cette étape, M Khadir souligne qu’il est d'abord nécessaire de recruter les 6000 personnes volontaires pour participer à l'étude. Il faudra ensuite attendre de constater la différence entre ceux qui auront été protégés et ceux qui n'auront pas reçu de dose.
Par ailleurs, la vaccination viserait plus précisément les adeptes de plein air qui sont plus susceptibles d’être en contact avec les tiques porteuses de la maladie. Le spécialiste explique que comme celles de la COVID-19, les victimes de la maladie de Lyme peuvent souffrir de symptômes prolongés, que le vaccin permettrait de réduire.
Notons qu'il est tout de même possible de se protéger de la maladie actuellement en l'absence d'un vaccin disponible.
«On ne doit pas se priver des activités extérieures. Si on retire la tique en moins de 4 heures, il y a peu de chances qu’elle soit capable de transmettre la bactérie.»
M. Khadir affirme également qu’en cas de contamination, les pharmacies offrent des produits efficaces contre la maladie.