Si les enfants agressifs étaient pris en charge dès le début de l'école primaire, ils seraient moins exposés au risque de la criminalité à l'âge adulte.
C'est ce que révèle une étude du Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale de l'enfant (GRIP).
De plus, une fois âgés dans la quarantaine, les enfants qui auront bénéficié d'une intervention ont un revenu plus élevé que ceux qui ne l'ont pas reçue.
Louis Lacroix en discutait avec Richard E. Tremblay, professeur émérite, Université de Montréal et membre du groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale de l'enfant (GRIP).
« Les garçons qui bénéficient d'une intervention intensive au début de l'école primaire sont moins à risque d'échouer à l'école. Ils sont plus susceptibles de terminer leur secondaire. Ils ont moins de problèmes d'alcool et de drogue à l'adolescence et sont moins susceptibles de se retrouver en prison à l'âge adulte. »