L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché samedi le plus haut niveau d'alerte pour tenter de limiter la propagation de la variole du singe.
Les cas sont en hausse partout sur la planète avec 17 000 personnes infectées jusqu'à présent dans 74 Pays. Au Canada, on compte plus de 600 cas, dont le plus haut taux se trouve au Québec avec 300 infections.
« En déclarant une urgence, on va forcer certains pays à accorder plus de temps pour la vaccination et la prévention de la variole. Et ça je pense que c'est la clé principale. Parce que ça fonctionne au Québec. Depuis qu'on a commencé la vaccination, le nombre de cas diminue, du moins c'est ce que je vois à la clinique. »
Deux doses sont nécessaires pour obtenir une protection accrue contre la variole et le vaccin doit être répété tous les 2-3 ans pour assurer une certaine immunité à long terme. Actuellement, la vaccination s'adresse principalement aux hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes et leurs autres partenaires.
L'origine de la propagation du virus attribuée à un homme ayant des rapports sexuels avec plusieurs hommes explique, selon le Dr. Pilarski, que la variole simienne touche essentiellement cette communauté. Bien qu'une infection généralisée dans la population est possible, le Dr. Pilarski croit que le risque demeure faible.
Les symptômes de la variole du singe
Le premier symptôme est les éruptions cutanées souvent accompagnées de fatigue intense. Des malaises, des douleurs musculaires, de la fièvre et des maux de tête peuvent aussi être ressentis. Dans des cas plus rares, il peut y avoir nausées et vomissements.
Les personnes ayant reçu une vaccination à la variole du singe ont des symptômes moins graves et récupèrent beaucoup plus facilement.