La population de cervidés a explosé ces derniers temps pour atteindre dix fois la capacité du parc Michel-Chartrand à Longueuil, selon ce qu'on apprenait mercredi. On aurait répertorié 108 cerfs dans le parc au printemps, avant la période de reproduction, alors que la capacité du parc serait de seulement 10.
La Ville de Longueuil songe donc à autoriser une «chasse contrôlée» à l'arbalète des cerfs de Virginie dans son parc pour remédier à la situation. Mais au micro de Louis Lacroix, jeudi, le directeur général de «Sauvetage Animal Rescue», Éric Dussault, s'insurgeait contre cette gestion des chevreuils de la Ville de Longueuil.
«Si c'est vraiment si urgent que ça, on va construire un enclos à nos frais dans le parc et on va y faire entrer les cerfs, mais ça a été rejeté. On a ensuite proposé de les déménager à l'aide de vétérinaires, encore une fois à nos frais, un par un. À l'intérieur d'un mois on aurait réglé le problème...»
Selon Monsieur Dussault, le ministère de de la Faune ne s'aide pas. Les règles du jeu ne sont pas efficaces et les déplacements d'animaux sont trop restrictifs.
«Nous, malgré tout ça, on a fait des téléphones et on a trouvé des endroits, des sanctuaires, des refuges au Québec qui étaient prêts à les accepter. Il y a même un endroit qui était prêt à en accueillir 70. Le Zoo Miller en Bauce était aussi prêt à en prendre. Même chose pour le Familizoo dans Lanaudière. Je pense qu'on a tout fait pour donner une solution clé en main gratuite à la Ville et au ministère.»
Monsieur Dussault ne comprend donc pas l'entêtement des autorités, sachant qu'il leur propose des solutions gratuites et sécuritaires pour la survie de plusieurs cerfs à Longueuil.
Il conclut en se demandant si des gens à la Ville et au ministère ne tentent pas, par tous les moyens, de l'empêcher de sauver les animaux du parc Michel-Chartrand.
On l'écoute...