De nouveaux problèmes dans le tunnel du Mont Royal vont retarder d'un an la mise en service du Réseau express métropolitain (REM).
Le Journal de Montréal précise dans un article de Dominique Cambron-Goulet que ce report aura un impact sur les coûts.
C'est la troisième fois en 18 mois que la livraison de ce projet de train électrique, qui est chapeauté par la Caisse de dépôt et placement du Québec, est retardée.
Le quotidien rappelle qu'après l'éclatement de vieux explosifs survenu en 2020, des mesures de sécurité supplémentaires ont dû être prises, ce qui a retardé les travaux.
Le porte-parole du REM, Jean-Vincent Lacroix, s’est entretenu sur le sujet avec Paul Arcand.
« Il y a le contexte exceptionnel de la pandémie qui a affecté tous les chantiers. Le tunnel du mont Royal est aussi un défi. À l’été 2020, on a découvert des résidus d’explosifs centenaires. De la glycérine, qui date de la construction du tunnel, a été trouvée. Ainsi, la CNESST (Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité du travail) a été impliquée pour définir des mesures pour continuer les travaux sans mettre à risque la vie des ouvriers. On a utilisé des équipements robotisés à distance. Cela a bouleversé les méthodes de travail… »
Plutôt que d’ouvrir à partir de l’automne 2023, 75 % des stations ne seront pas ouvertes avant décembre 2024.
Au total, le REM aura 26 stations dans le Grand Montréal.