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Décès d'un bébé oublié dans une voiture en 2018

«Je vis dans la hantise qu’un nouveau drame arrive sans que rien n’ait été fait»

«Je vis dans la hantise qu’un nouveau drame arrive sans que rien n’ait été fait»
Image Cogeco Média / Cogeco Média
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Anaïs Perlot a perdu son bébé, Cassius, qui est mort de chaleur dans la voiture familiale en 2018. En entrevue avec Paul Arcand, la mère explique qu’elle désire ardemment que Transport Canada trouve une solution, un outil technologique, afin d’alerter les parents de la présence d’un enfant dans un véhicule quand le moteur est coupé.

Son père, qui devait le conduire à la garderie, l’a oublié dans le véhicule. C’est seulement en fin de journée que le corps du petit a été retrouvé sans vie. 

« Ces dernières années, la technologie a permis le développement de plusieurs belles choses. La sécurité est primordiale pour nous tous. Même dans les véhicules, beaucoup de choses ont été inventées. Je pense qu’il est temps de se pencher sur des mesures pour éviter ce genre de drame à l’avenir.
Anaïs Perlot
« Le décès d’un bébé est un drame terrible. Je ne souhaite à personne ce que j’ai vécu. C’est horrible. On a de quoi trouver des solutions pratiques pour éviter ça. Je vis dans la hantise qu’un nouveau drame arrive sans que rien n’ait été fait entre-temps. »
Anaïs Perlot

Mme Perlot lance donc un cri du cœur. Elle souhaite qu’un dispositif signale la présence d’un enfant sur la banquette arrière d’un véhicule dès que le moteur est mis à l’arrêt. À l’approche de l’été, elle parle pour une rare fois de la mort de son petit Cassius.

Quatre ans après le décès de son garçon, Anaïs Perlot ne comprend toujours pas comment son ancien conjoint a pu oublier leur enfant dans une voiture. Elle songe d’ailleurs à déposer une plainte privée pour négligence criminelle contre lui. L’homme avait alors dit aux policiers qu’il était très fatigué et stressé le jour du drame. Il avait ajouté que sa routine du matin venait de changer, parce que son bébé commençait à fréquenter la garderie.

« J’ai essayé de me raccrocher à la vie, pour ma fille. Sous le choc du deuil, c’est difficile de se poser des questions. Or, des éléments extérieurs, au fil du temps, m’ont empêché de me dire que c’est un accident. J’ai des doutes trop forts par rapport à certains événements. Je n’accepte pas totalement sa thèse. On ne peut pas dire qu’oublier est un accident. Ce n’est pas une justification suffisante. »
Anaïs Perlot

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