Une fois de plus, le corps de la femme suscite les passions. Cette fois-ci, c’est les seins que certaines femmes aimeraient pouvoir mettre à nus en public.
Le mouvement «Libérez les seins» existe depuis de nombreuses années, mais il fait l’actualité au Québec depuis qu’une mère de famille n’a pu allaiter son bébé dans un magasin il y a quelques mois et qu’une jeune femme ait été interpellée par des policiers parce qu’elle était seins nus dans un parc la semaine dernière.
Depuis, tout le monde a une opinion sur le sujet!
Qu’en pensent les commissaires?
«Le sujet est très polarisant. Mais ça dérange qui de voir une femme aux seins nus sur un banc de parc pour se faire bronzer? La question derrière ça est : qu’est-ce qui est acceptable socialement? Qu’est-ce qui est indécent et ne l’est pas? Les jeunes femmes derrière le mouvement #LibérezLesSeins prétendent que c’est un débat politique qui dépasse les seins. Elles disent que c’est un combat féministe capital. Notre réflexe c’est de dire : ‘’ ben voyons donc!’’. Mais il faut savoir que ce n’est pas si farfelu que ça parce que la loi permet aux femmes et aux hommes de se promener torse nu en public. C’est la question fondamentale : jusqu’où notre société qui se dit progressiste et tolérante peut accepter que les femmes se promènent seins nus»
«Moi je dis comme la ministre Charest : ‘’ Go go go les filles’’. D’ailleurs, je serai à la manifestation du 19 juin. J’ai sorti mon habit d’arbuste, je vais me tenir sur les côtés de la manifestation. Pour ceux qui ont voyagé un peu, Montréal est l’épicentre de la femme sans soutien-gorge et plus particulièrement dans Le Plateau. Je suis bien d’accord, mais je trouve que le discours qui accompagne est lamentable. Quand j’entends ces femmes dire que le sein n’est pas un objet sexuel et que les hommes n’ont qu’à se contrôler, ça n’a juste pas de bon sens. Ce n’est pas vrai, c’est du négationniste. La discussion devrait plutôt s’arrêter à ‘’J’ai le droit de le faire et je le fais’’»