La petite ville d’Uvalde, au Texas, est toujours sous le choc, moins de 48 heures après la tuerie qui a mené à la mort de 19 enfants du primaire.
Au micro de l’animateur Bernard Drainville, le journaliste Philippe Bonneville, qui est au Texas, met à jour les plus récents développements.
Du nombre, il rapporte la réaction de nombreux parents de l’école où la tuerie s’est produite. Nombre d’entre eux ont songé à porter secours eux-mêmes à leurs enfants, l’arme au poing.
« Ici, on est au Texas. On n’est pas à Québec, à Montréal, à Saguenay. Ici, il y a beaucoup de gens qui portent des armes dans leur vie quotidienne. Et là, les parents, semble-t-il, qui arrivaient sur le terrain de l’école ou à proximité de l’école, sachant qu’il se passait un événement tragique à l’intérieur, voulaient intervenir.
« Ils voulaient entrer. Ils voulaient aller sauver leurs enfants. Les policiers les tenaient à l’extérieur, mais il y a des parents qui disent, aujourd’hui : « Nous, on avait une arme. On était prêts à y aller, à l’intérieur. » Mais, évidemment, ça ne peut pas fonctionner comme ça. Les policiers ont bloqué les accès pour empêcher les parents.
« Mais ces parents disent aujourd’hui : « Si on était intervenus, il y aurait peut-être eu moins de victimes, parce qu’on était prêts à y aller, on était armés et on voulait sauver nos enfants. »
On l'écoute...