Les représentants du ministère des transports du Québec ont annoncé, ce jeudi, qu’ils devront refaire une partie de l’asphalte de l’autoroute 40 cet été. Une erreur humaine, selon eux.
Au micro de Bernard Drainville, le professeur titulaire en génie de la construction à l’ÉTS, Gabriel Assaf, expliquait que l’asphalte ressuait, ce qui veut dire que le bitume remonte à la surface, ce qui forme une couche luisante, ce qui cause de l’aquaplanage lors de fortes pluies sur l’autoroute.
Selon lui, cette erreur serait causée par un trop-plein de bitume dans la formule ou bien par le bitume qui se serait dilaté, à cause d’un manque d’air, dans la dernière année.
D’après les porte-paroles du MTQ, cette réparation ne devrait pas trop coûter cher, mais M. Assaf affirme tout de même que c’est de l’argent de perdu et que le problème aurait pu être évité si le gouvernement effectuait une gestion rapide ainsi qu’une analyse économique pour l’entretien des routes du Québec.
«Si on ne gère pas l’asphalte de façon économique, c’est-à-dire, on investit sans savoir la rentabilité, quand on repart une route, il y a une réduction du coût aux usagers. C’est une rentabilité économique : on investit, donc on économise de l’argent.»