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Que fait la Couronne en violence conjugale? | Un exemple de peine «clémente»
Quatre mois de prison et une probation de trois ans: c’est la peine reçue par un homme de 40 ans après avoir été reconnu coupable de voies de faits, d’avoir étranglé et menacé de mort sa femme en août 2020.
Le juge Dennis Galiatsatos a même écrit que l'homme « se vante que le système judiciaire est stupide de protéger les victimes de violence conjugale ».
L’homme, qui se défendait seul, a ouvertement dit au tribunal qu'il n'a pas respecté ses conditions de libération sous caution à deux reprises.
La Couronne ne demandait que 4 mois
Le juge considérait Galiatsatos estimait qu’une peine de neuf mois d'emprisonnement était appropriée, mais la Couronne n'a demandé qu'une peine de quatre mois, ce à quoi il s'est rallié.
Une telle décision dans le contexte actuel de violence conjugale au Québec n’a pas beaucoup de sens pour la juge à la retraite Nicole Gibeault.
« Pourquoi la Couronne a réclamé quatre mois et pourquoi on n'a pas voulu aller, au moins, minimum à neuf mois? J'ai de la difficulté à suivre cette sentence par les temps qui courent, en matière d'extrême violence au cours des deux dernières années. »