Les esprits commencent à s’échauffer à Ottawa, alors qu’il y a une forte présence policière dans la capitale fédérale. La cavalerie policière a été envoyée sur place. Toutefois, elle demeure en retrait.
L'action bat son plein, même que certains policiers ont brisé des vitres de véhicules pour sortir les manifestants.
D’ailleurs, Joe Janzen et Pat King, deux des leaders du mouvement, invitent les camionneurs à quitter le centre-ville d'Ottawa, indiquant qu'ils ont un plan pour aller ailleurs, sans préciser où.
Quelques minutes après ce message, Pat King a été arrêté alors qu'il diffusait une vidéo en direct sur Facebook.
Les journalistes Philippe Bonneville et Yannick St-Denis ainsi que Fabrice De Pierrebourg, collaborateur à notre antenne, étaient au micro de Bernard Drainville pour donner une mise à jour sur la situation.
«Il y a de très nombreux policiers, au moins 100 ou 150 policiers dans le secteur, qui tentent d’avancer tranquillement pour accéder aux véhicules, au camions lourds qui sont situés au beau milieu de l’intersection. Mais, les manifestants créent une ligne pour défendre leur position. Donc, tout au long de cette rue-là, de quatre voies de large environ, on a des manifestants qui tentent de protéger l’accès aux véhicules.»
Il précise que les manifestants lancent des insultes et des injures aux policiers. Le brou-ah ah est lancé et aucun blessé n’a été constaté.
De son côté, Yannick St-Denis avance quatre enfants accompagnés de leur mère sont sortis du périmètre. Les personnes mineures sont transportées en lieu sûr.
Il y a également eu des remorquages.
Fabrice De Pierrebourg, collaborateur au 98,5 FM, est lui aussi présent sur les lieux. N’ayant pas froid aux yeux, il se retrouve tout près des policiers et des manifestants.
«J’ai vu plusieurs personnes couchées au sol qui avaient des hommes qui portaient des vestes de vétéran avec leur médaille qui sont allés au-devant des policiers. C’est impressionnant. Ils sont cinq ou six rangées de policiers et en arrière, il y a un fond tactique de policiers à cheval. Il y a aussi des policiers armés pour probablement lancer des cartouches à gaz lacrymogènes. Et les manifestants sont en train de pousser de la neige devant eux avec des pelles.»