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Ultimatum donné aux camionneurs d’Ottawa

«Toutes les injonctions et menaces ne leur font pas peur»

«Toutes les injonctions et menaces ne leur font pas peur»
Camions à Ottawa / PC
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Fabrice de Pierrebourg a réalisé de nombreux reportages dans des conditions de guerre et de dictature. Arrivé à Ottawa mercredi, il a été stupéfait par le siège des camionneurs au centre-ville.  

Au lendemain du décret fédéral pour appliquer la Loi sur les mesures d’urgence, les policiers d’Ottawa ont distribué, mercredi, un avis ordonnant aux camionneurs de quitter promptement le centre-ville qu’ils occupent depuis maintenant 20 jours. 

Mais il semble que la menace d’être arrêtés ou emprisonnés n’effraie pas ces manifestants qui n’ont visiblement pas l’intention de rentrer au bercail. 

«C’est un piège très bien organisé. Je ne sais pas comment les policiers vont faire pour évacuer tous ces camions. Il y a des dizaines et des dizaines de camions sur la rue Wellington qui sont littéralement imbriqués les uns dans les autres. Certains perpendiculaires à la rue, d’autres en longueur. C’est un vrai amoncellement de poids lourds»
Fabrice de Pierrebourg, journaliste d’enquête
«Et il y a quelques minutes, ils viennent de positionner une énorme remorque pour consolider leur siège sur Elgin au coin de Wellington. Les policiers sont arrivés un peu tard et quand ils sont arrivés, les manifestants les ont entourés et ils ont dû retraiter. L’avis qu’on leur a remis ce matin ne leur fait absolument pas peur. Ils sont bien décidés à rester là. À mon avis, c’est un siège qui est fait pour durer»
Fabrice de Pierrebourg, journaliste d’enquête
«Ce sont des gens qui viennent un peu partout du Canada, surtout de l’Ouest. Beaucoup de gens de 50-60 ans. Il y a une drôle d’ambiance. Il y a un côté religieux, complotiste. On m’explique que le ‘’grand reset’’ va avoir lieu»
Fabrice de Pierrebourg, journaliste d’enquête
«Toutes les injonctions et toutes les menaces ne leur font pas peur. Ils disent être là jusqu’à ce que toutes les mesures soient levées»
Fabrice de Pierrebourg, journaliste d’enquête
«Je ne veux pas qu'il y ait de violence, de dérapage, de morts ou de blessés, mais la seule façon qu'ils vont se faire convaincre de partir, ça va être physiquement. Clairement, ils ne croient pas aux arguments de la police»
Patrick Lagacé

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