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La prison pour avoir agressé une femme avec un marteau

La prison pour avoir agressé une femme avec un marteau
Image Cogeco Média / Cogeco Média
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Frantgy Espacio Jean-Marie, 32 ans, a pris le chemin de la prison jeudi. Il a été notamment reconnu coupable en avril d’agression sexuelle, de voies de fait causant des lésions, de séquestration et d’agression sexuelle armée.

L’histoire a commencé en 2014 après que l’homme ait rencontré sa victime sur Facebook. On ne peut pas dévoiler son nom ni mentionner certains détails qui pourraient permettre de l’identifier.

Les faits évoqués

Le 31 octobre, en revenant d’une soirée d’Halloween, l’homme frappe la victime au visage. Il lui explique qu’il veut voir sa tolérance à la douleur.

Des attouchements sexuels non consentis ont ensuite lieu dans une voiture. À l’extérieur du véhicule, l’agression se poursuit. Finalement, elle réussit à faire signe à un taxi. Quand des policiers arrivent sur place, la femme tremble et pleure ; elle est en état de choc. 

Quatre ans plus tard, en avril 2018, la femme vit littéralement trois jours d’enfer : Jean-Marie la frappe avec un marteau. Il lui pose des questions sur un autre homme et chaque fois qu’il estime qu’elle ment, il lui donne un coup. Elle reçoit entre 5 à 10 coups à la hanche au dos et au coude.

Le lendemain, il continue de la frapper et l’agresse sexuellement avec le marteau.

Le troisième jour ils se rendent ensemble dans un concessionnaire auto à Laval. Et sur place, la femme fait tout pour sauver sa peau, elle réussit à remettre une note à une réceptionniste qu’elle a pu écrire sur une page d’une bible : « Appelez le 911 en silence. Ma vie est en danger. »

Les policiers sont appelés et quand ils arrivent, elle dit « Ça fait 3 jours que je suis séquestrée et il m’a battu à coups de marteau. »

Le verdict

Lors du procès, la femme a témoigné mais elle ne s’est pas présentée pour compléter son contre-interrogatoire. Le juge a dû lancer un mandat d’arrestation à son endroit et quand elle est revenue, elle avait complètement changé sa version des faits et disait avoir menti par jalousie.

Cepoendant, le juge Alexandre St-Onge a rejeté en bloc sa rétractation. D’autre part, il n’a pas cru le témoignage de l’accusé.

La Couronne a demandé huit ans de prison et la défense cinq ans. Finalement, le juge a tranché : sept ans derrière les barreaux. Il a souligné l’étendue des blessures, le degré de violence et le caractère dégradant de l’agression sexuelle.

L’homme a fait appel de ce verdict de culpabilité.

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