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Les mesures annoncées nous permettront-elles de passer la vague ?
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Enseignant au secondaire, Simon Landry n’est pas du même avis que le ministre de l’Éducation qui affirme que la qualité de l’air est sécuritaire dans les écoles du Québec.
Lors du point de presse du gouvernement Legault, jeudi, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge a mentionné que la santé publique lui avait indiqué que la qualité de l'air dans les écoles est «sécuritaire».
De plus, le directeur national de santé publique par intérim, Dr Luc Boileau, a affirmé qu’il n’était pas nécessaire pour les enseignants de porter un masque N95 et que le masque de procédure était convenable.
Le Québec, toujours en retard
Bien que l’enseignant Simon Landry approuve le retour en classe pour les élèves dès le lundi 17 janvier, il se questionne pourquoi le Québec est toujours en retard sur l’Ontario en ce qui concerne la ventilation dans les écoles et l’utilisation des masques N95.
«Le ministre se vante d’avoir fait des réparations, mais c’est vraiment mineur. Sur l’ensemble des classes du Québec, il y a très peu de choses qui ont été faites. Les gens qui pensent encore que la ventilation dans les écoles, ça va se régler, les Nordiques vont revenir avant que les écoles soient mieux ventilées»
«Selon moi, c’est que le gouvernement n’a pas assez de masques N95. On ne recommandait pas aussi les unités de filtration mobiles parce qu’on n’en avait pas. Pendant ce temps, l’Ontario les commandait par dizaines de milliers. Même chose pour les masques N95 et les tests rapides, l’Ontario les a commandés par millions. Ici, on annonce juste les tests rapides pour le primaire, pas pour le secondaire. J’ai l’impression qu’il y a des gens qui dorment un peu au gaz au ministère. On est toujours en retard sur tout le monde»