Le gouvernement du Québec doit utiliser davantage les tests PCR, qui ont été récemment abandonnés pour le dépistage dans la population générale, selon le docteur Karl Weiss, qui est microbiologiste infectiologue et chef du service des maladies infectieuses à l'Hôpital général juif.
« Il faut offrir une plus grande part de tests PCR à la population. Même imparfait, c’est un outil qui permet de savoir ce qui se passe au Québec au sujet de la contamination. Au-delà des problèmes administratifs relativement gérables, on peut quand même faire 45 000 tests par jour. On a perdu un bon outil, qu’on doit utiliser de nouveau dans différents secteurs de la santé. »
La vaccination
Devant l'augmentation de la propagation du variant Omicron et le manque criant de personnel dans les hôpitaux, la situation commande une cadence intense de vaccination dans la province, d’après le Dr Weiss.
La vaccination serait la clé pour se sortir de cette flambée de cas de contamination dans les prochaines semaines.
« Heureusement, Omicron arrive dans une population très vaccinée contrairement à ce que le Québec a connu avec les autres variants. On a beaucoup de gens qui sont doublement et triplement vaccinés qui vont avoir un test positif, mais qui n’ont pas beaucoup d’effets secondaires de la maladie. La vaccination a joué un rôle extrêmement important dans cette lutte contre la COVID-19. Les impacts du virus sont moins sévères. Le virus est plus dommageable pour les personnes non vaccinées. »
À son avis, il n'est pas trop tard pour obtenir une première dose du vaccin. D'ailleurs, on observe une augmentation de personnes qui décident de l'obtenir depuis quelques jours.
Environ 4 milliards de personnes sont doublement vaccinées sur la planète.