L'ancien ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, n'accepte aucune responsabilité dans l’hécatombe qui a frappé les CHSLD, lors de la première vague de la pandémie de coronavirus au Québec.
Publié la semaine dernière, le rapport préliminaire de Joanne Castonguay, la commissaire à la santé et au bien-être, affirme que la réforme Barrette a notamment contribué à la perte d’expertise et d’informations dans les CHSLD.
Présent au caucus du Parti libéral du Québec qui se tient actuellement en Estrie, Gaétan Barrette a refusé toute responsabilité.
«Ça n’a rien à voir. C’est un lien que vous ne pouvez pas faire. Vous essayez tous de trouver un bouc émissaire»
La faute à la CAQ
L’ancien ministre de la Santé a plutôt transféré le blâme sur le gouvernement Legault qui selon lui, n’a pas poursuivi ses réformes.
Ministre de la Santé à nouveau?
Quand des journalistes lui ont demandé s’il aimerait reprendre son poste de ministre de la Santé advenant l’élection du PLQ l’an prochain, Gaétan Barrette n’a pas hésité. Il veut terminer ses réformes dans le réseau.
«C’est mon souhait le plus profond, mais ça va peut-être rester un souhait»
Une autre vision
Toutefois, le souhait de Gaétan Barrette ne semble pas dans les cartons de la cheffe libérale, Dominique Anglade.
Sans critiquer M. Barrette pour sa gestion de la santé, elle a parlé de «renouveau» et de «virage vers le progrès et la modernité».
Et elle n’a pas l’intention de nommer Gaétan Barrette à son ancien poste de ministre de la Santé si le PLQ est porté au pouvoir en 2022.
«Nous avons une excellente porte-parole à la santé qui s’appelle Marie Montpetit»