Une guerre entre les gangs de rue est responsable en partie de la hausse importante des crimes armés dans la Métropole.
C’est ce qu’ont révélé des témoins appelés à la barre, mardi, dans le cadre des représentations sur sentence d’un membre de gang, reconnu coupable de tentative de meurtre.
Ces témoins issus des milieux policier et carcéral ont été entendus dans la cause de Hensley Jean, un individu particulièrement violent qui cumule les incidents, même derrière les barreaux.
Violence dans les rues
Selon ces experts, la tension entre ces groupes criminalisés est importante.
On l’observe d’ailleurs dans les rues de Montréal, alors que se multiplient les incidents graves impliquant des armes à feu depuis le début de l’année et plus particulièrement, depuis le début de l’été.
Derrière les barreaux aussi
Mais il n’y pas que dans les rues où les confrontations dangereuses sont fréquentes.
Même à l’intérieur des murs de prison, des mesures de sécurité particulières doivent être mises en place.
Par exemple, à l’établissement Rivière-des-Prairies, la rencontre de membres de gang de rue opposés dans les corridors de l’établissement est maintenant jugée trop risquée.
Des armes pour régler des conflits
Pour une spécialiste des gangs au SPVM, les armes sont appelées des jouets par certains membres.
Et les armes sont utilisées autant pour régler les conflits internes qu’externes.
Et elles peuvent être utilisées pour trancher des différends aussi banals que des histoires de filles.