Plus de 60 000 Québécoises recevront des milliers de dollars de salaire rétroactivement parce que des syndicats ont démontré qu’elles subissaient de la discrimination salariale.
Même si la Loi sur l’équité salariale du Québec a été adoptée en 1996, des milliers de travailleuses québécoises n’ont pas été rémunérées équitablement pendant de nombreuses années.
Des syndicats du milieu de la santé et de l’éducation ont eu gain de cause en obtenant des ententes d’équité salariale après avoir porté plainte en 2010 et 2015.
«C’est une victoire. Mais depuis plusieurs années, dans certains cas depuis 2010, on croyait qu’il y avait de la discrimination salariale pour des emplois qui sont occupés majoritairement par des femmes. Il aura fallu plusieurs années pour obtenir gain de cause puisque la discrimination a été reconnue. Plus de 60 000 femmes vont recevoir leur dû suite à la discrimination qu’elles subissaient depuis de nombreuses années»
Plusieurs de ces femmes sont des orthophonistes, audiologistes, hygiénistes dentaires, diététistes-nutritionnistes, assistantes-chefs du service des archives et secrétaires scolaires.
Le montant versé variera notamment selon le titre d’emploi et l’échelon salarial. Certaines femmes recevront 16 000 $, alors que d’autres pourront toucher jusqu’à 52 000 $.
L’équité salariale vise à corriger la discrimination salariale qui existe à l’égard des emplois à prédominance féminine.