Les Canadiens de Montréal ne sont plus qu’à une victoire de la finale de la coupe Stanley, ce qu’on n’a pas vu depuis 1993.
Cette année-là, Robert Bourassa était le premier ministre du Québec, Les Colocs étaient la révélation de l’année au Gala de l’ADISQ et Guy Carbonneau était le capitaine des Canadiens.
En conversation avec l’animateur Mario Langlois, «Carbo» se remémore plein de souvenirs de cette conquête, à commencer par les manies, les habitudes, les supertistions… et la chanson de ralliement de l’équipe : Nothing’s Gonna Stop Us Now, de Starship.
« C’était notre chanson mythique, en 1993. C’est Jacques Demers qui avait trouvé la toune. Je suis sûr que Dominique Ducharme, Luke Richardson et Alex Burrows ont essayer de trouver quelque chose pour souder les joueurs avant les séries.
« Cette chanson, ça a commencé avant le début des séries. Et à chaque match, avant de sauter sur la glace, dans le vestiaire, on la faisait jouer trois ou quatre minutes avant d’embarquer sur la patinoire ».
« Un athlète, dans n’importe quel sport, on a des routines. On est des maniaques des superstitions.
« Le matin, tu te lèves, et tu prends deux cafés. Tu pars à la même heure. Tu prends le même chemin. Tu vas mettre ton ruban gommé de la même façon. Tout le temps, à la même heure. Guy Lafleur, avant chaque match, il «tapait» cinq ou six bâtons.
« En 1993, les dix matchs qu’on a gagné en prolongation, tu te rattaches à quelque chose. Et cette chanson, c’était notre ralliement », dit celui qui admet avoir un plaisir fou à voir jouer l’équipe actuelle.
Et qu’est-ce qui impression le plus Guy Carbonneau?
« Cette équipe joue avec une confiance que je n’ai pas vu cette année, même en début de saison, quand on marquait quatre ou cinq buts par match. Je regarde Vegas jouer présentement et ils sont tous mêlés. »