La vaccination des jeunes adolescents devra faire partie de la stratégie du gouvernement pour sortir de la pandémie, selon un spécialiste de l'Hôpital de Montréal pour enfants.
Au quotidien The Gazette, le docteur Earl Rubin a dit croire qu'un vaccin serait bientôt approuvé pour les 12-15 ans et qu'idéalement, dit-il, il faudrait qu'une première dose leur soit administrée deux semaines avant le début de la prochaine année scolaire.
Le débat à prévoir
Santé Canada a débuté la révision de la demande d'approbation du vaccin Pfizer, qui est en fait déjà approuvée pour les 16 ans et plus.
Il faut maintenant s'attendre à un débat au sein de la famille, débat qui pourrait se retrouver devant les tribunaux, concernant le droit des enfants aux vaccins, selon la position d'un parent ou d'un autre.
« À 14 ans et plus, l’enfant doit consentir à ses soins; on doit même le consulter », résumait Me Sylvie Schirm au micro de Paul Arcand, lundi.
« À 14 ans et plus, l’enfant doit consentir à ses soins; on doit même le consulter (...) Il peut décider d'être vacciné ou de n'être pas vacciné. Est-ce que les ados à l'école vont vouloir être vaccinés ou non? Est-ce qu'il y aura une tendance à la vaccination; l'enfant va-t-il vouloir faire partie de ce groupe-là (...) À moins qu'il y ait un sérieux problème de santé grave et imminent, un parent peut demander d'aller à la cour et forcer un traitement à un enfant de 14 ans, mais ce sont des cas assez rares (...) L’autorité parentale, les deux parents ont leur mot à dire sur la santé et l'éducation de leur enfant, peu importe qui a la garde. Quand c’est contesté, on va devant le tribunal (...) Les juges hésitent parfois parce qu’ils ne sont pas des médecins. Les juges ont demandé directement que le pédiatre ou le médecin fasse une recommandation et qu’elle sera suivie. Il faut faire une expertise médicale. »