La santé publique du Québec estime qu'il n'y a aucune raison de suspendre la distribution du vaccin contre la COVID-19 d’AstraZeneca, malgré les craintes soulevées en Europe à propos de la formation de caillots sanguins chez certaines personnes ayant reçu une dose. Dre Caroline Quach, pédiatre microbiologiste infectiologue au CHU Sainte-Justine, commente la situation.
Le Danemark, la Norvège et l'Islande ont suspendu jeudi matin l’utilisation du vaccin.
«C’est toujours une évaluation du risque. Santé Canada indique que le nombre de cas - de caillots sanguins et de thrombose dans les pays nordiques – par 100 000 habitants est beaucoup moins élevé que ce à quoi on s’attendrait. Des gens ont des caillots tous les jours. […] Chaque fois qu’on tire la sonnette d’alarme, cela a un impact ailleurs dans le monde.»
Par l’entremise d’une déclaration écrite, le directeur national de la santé publique, Dr Horacio Arruda, a soutenu n'avoir aucune information permettant de croire que ce vaccin présente plus de risque qu'un autre.
Par ailleurs, Santé Canada a affirmé qu’aucun événement indésirable lié au vaccin d’AstraZeneca n’a été signalé au ministère ou à l’Agence de la santé publique. Le ministère insiste sur le fait que les avantages du vaccin continuent de l’emporter sur ses risques.