Depuis le début de la saison, le Canadien de Montréal n’a pas remporté un seul match avec son nouveau chandail bleu. Pour certains amateurs sur les réseaux sociaux, le chandail est devenu un symbole de malchance.
Disons-le, ce chandail est absolument magnifique. Mais les athlètes sont parfois superstitieux. Et les amateurs aussi...
En conversation avec Martin McGuire et Philippe Cantin, l’animateur Patrick Lagacé a soulevé le point avec humour.
« Quand est-ce qu’on brûle les chandails bleus? »
Comme le fait remarquer Martin McGuire, le Canadien a porté son lot de chandails… disons, colorés, en 2009-2010, lors de l’année du centenaire.
« Le Canadien en avait porté quelques-uns. On avait d’ailleurs abandonné le « pyjama rayé ». C’était une décision qui avait été prise par Bob Gainey, parce que ça ne touchait que le Canadien.
« Mais là, le troisième chandail, c’est une entente commerciale qui touche la Ligue nationale au grand complet avec la firme Adidas. Tu es obligé de la porter, le troisième chandail! Il va falloir absolument renverser le sort. Je ne sais pas s’il va falloir en brûler un sur les marches de l’oratoire Saint-Joseph. »
Ça contraste avec les prières à la bonne Sainte-Anne de Jacques Demers, lors de la dernière conquête de la coupe Stanley du Canadien.
Cela dit, au-delà des francs rires qu'une telle discussion peut provoquer, peut-on penser que les joueurs du Canadien risquent de devenir superstitieux si la tendance se maintient?