«J’ai toujours eu de la difficulté avec l’idée que c’est plus dur de jouer pour les Canadiens de Montréal qu’avec d’autres équipes de la LNH. Voyons, tu joues pour le Tricolore! Tu as le logo, tu as plein de partisans, tu joues devant ta famille, tu fais partie d’une grande organisation de hockey de la planète… Tu n'as qu'une chose à faire à Montréal, c’est de travailler, puisque les gens connaissent le hockey.»
Voilà ce qu’a répondu l'ancien joueur de la LNH et animateur de La Poche Bleue, Maxim Lapierre, lorsque questionné par l’animateur Mario Langlois à propos du défi supplémentaire pour un Québécois francophone de jouer à Montréal, en comparaison à un athlète d'une autre nationalité.
Latendresse, lui, n'est pas du même avis.
«Je pense que c’est plus difficile pour un Québécois de joueur pour les Canadiens, par rapport à un Finlandais ou un Russe. Un joueur d'ici est souvent critiqué pour les performances de son équipe, douze mois par années. Peu importe ce que tu fais, il n’y a jamais de répit.»
Mentionnons que le journaliste Mathias Brunet a traité du sujet dans un article publié sur le site web de La Presse, mercredi.
«La prochaine bribe d’information fait mal à entendre : de nombreux joueurs francophones ont souvent révélé sous le couvert de l’anonymat, au fil des décennies, ne jamais vouloir signer un contrat avec le Canadien sur le marché des joueurs autonomes à leurs années de gloire. La pression eut été étouffante. Ceux qui l’ont fait étaient en fin de carrière», peut-on lire dans son texte.
«Ma réponse : mon petit garçon, tu fais des millions de dollars par année... Si tu as besoin de deux mois de vacances, tu vas en Floride ou aux Bahamas. Tu reviendras pour le camp d’entraînement. Porter l’uniforme des Canadiens de Montréal, ça vaut n’importe quel prix, même de se faire lancer des tomates!»
Rappelons que les Québécois Maxim Lapierre et Guillaume Latendresse ont joué pour le Tricolore, dans le passé.