La transmission communautaire rapide du variant britannique de la COVID-19 a provoqué le report et la réorganisation des élections provinciales à Terre-Neuve.
Cela illustre, selon le chroniqueur Bernard Drainville, comment les choses peuvent rapidement dégénérer, même dans une région où l'on décelait peu de cas auparavant.
«On craignait que les lieux de scrutin deviennent des lieux d'éclosion et de propagation, mais au-delà du fait que les gens aillent voter et se contaminent, ce qui a fait la différence, c'est que le directeur général des élections s'est rendu compte qu'il n'aurait pas assez de personnel pour faire voter le monde», disait-il, lundi matin, au micro de Paul Arcand.
« À Terre-neuve, c'est par les jeunes que le variant s'est répandu à travers des activités sportives, des parties de hockey, notamment (...) Ce n'est pas ce matin qu'on fait peur au monde, mais si vous regardez les prévisions de l'Université Simon Fraser: si le variant s'installe chez nous au Canada, on prévoit une augmentation des cas au Québec autour de la mi-mars pour atteindre 4000 nouveaux cas par jour au début d'avril. »
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Le variant britannique a forcé le report de l’élection qui devait se tenir à Terre-Neuve en fin de semaine
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