La pandémie frappe fort pour tous les Québécois et nos habitudes de consommation ont été happées de plein fouet par le confinement forcé. Pour l’animateur et collaborateur Paul Houde, la pandémie a été marquante, elle lui a fait développer ce qu’il appelle le «SAL»: le syndrome d’anticipation de livraison.
Dans son intervention plus qu’humoristique au cours de l’émission de Paul Arcand vendredi matin, le collègue Paul Houde a offert un descriptif fort intéressant sur sa méconnaissance des entreprises de livraison à domicile avant la pandémie de COVID, ce dernier explique toutefois qu’il a développé une importante dépendance depuis mars dernier. Non pas envers l’alcool, le sexe, le jeu ou les drogues… mais envers les commandes en ligne.
Et tout est sujet à une commande en ligne pour celui qui auparavant prêchait le «McSweennisme» en hommage au collègue Pierre-Yves McSween et son fameux «En as-tu vraiment besoin?».
Quoiqu’il en soit, Paul Houde nous offre un regard intime et drôlement cocasse sur nos habitudes de consommation en ligne parfois, disons… questionnable. Selon lui, ce n'est plus la pertinence de ce qu'on achète, mais le seul désir de se faire livrer quelque chose. Peu importe de quoi il s'agit.
«Continuez d’assouvir ce "craving" au SAL et commandez n’importe quoi… n’importe quoi! Et assurez-vous que vous aurez une livraison distribuée sur sept jours. Il ne faut pas tomber un petit mardi pas de livraison! Ce n’est pas bon pour la santé mentale comme le dirait le Docteur Arruda… mais il va falloir qu’on se sorte de ça, car c’est une dépendance comme les autres.»
Quel sera le prix à payer pour la société après la pandémie? Aurons-nous besoin de centre de désintoxication pour le SAL? Paul Houde a son opinion sur le sujet. Écoutez le segment en entier pour connaître sa solution. Sourires et plaisir assurés!